Irlande 1346:
L'hiver était la depuis un bon moment déjà, au dehors une tempête colérique ce faisait entendre sur une tout le pays. Nous avions de la chance d'habitée une demeure aisés pas non plus énorme. Mon père travaillait pour un riche Baron Donovan riche personne habitant un magnifique domaine en Irlande. J'aimais bien cette famille, c'était eux qui nous avait offert la demeure d'aujourd'hui, suite au travail que faisait mon père pour Monsieur Donovan. Bien sur il évitait de m'en parler, pensant qu'il serait plus sage pour moi de ne rien savoir a ce sujet. Hors je savais. J'étais certes un petit virtuose de la musique mais je n'étais pas toujours abonné présent a mon piano. Préférant parfois la lecture, est les délices qu'elle garde des années pour elle. Depuis quelques temps pourtant, j'avais l'esprit ailleurs. Un brin étourdis, pensif et rêveur. Malade ? Non certes pas, mais bel et bien amoureux...Pourtant je n'étais pas le genre d'homme a côtoyer les douces dames du pays. Non j'avais plus la tête a jouer du piano dans de grande fêtes privés a me faire une renommer pour pouvoir subvenir au besoin de ma famille, ou sinon pour pouvoir continuer mes études de médecin. J'étais certes jeune du haut de mes vingt-trois ans, mais j'avais bel et bien la tête sur les épaules, mis a part...l'amour. L'amour a cette fâcheuse tendance a vous égarés mes amis. Des petits papillons dans le ventre s'envole s'envole jusqu'à trouvé un échappatoire. Si toutefois faille il y a. J'avais répété mon morceau toute la journée sous cette tempête. La pièce obscure plonger dans la pénombre éclairer par la faible lueur des bougies.

Ce fut ma mère Bénédicte, qui entra assez attivement dans la pièce pour commencer son petit discourt de mère. Elle parlait d'un ton rapide mais étonnamment doux, comme a chaque fois lorsqu'elle m'adressait la parole. Il fallait dire que ma sœur était partie vivre en ville loin de la famille déjà marié a un banquier. Ma mère s'avança prêt de moi observa attentivement mes doigts ce déplaçant sur les touches blanches et noire du piano voletant comme une petite brise d'air :Benedicte : « ▬ Emmanuel dépêche toi voyons. Nous allons être en retard. Est Dieu sait combien ton père déteste de ne point être a l'heure au rendez vous. » Je terminais alors mon morceau puis avec soins refermais le couvercle du piano regardant avec douceur ma mère tout en me levant et sourit :Emmanuel : « Ce n'est qu'un repas mère, je ne vois pas ou mort d'homme ce trouve. Père en fais toujours tout une montagne. » je ne pus m'empêcher de rire. Puis son rire clair viens alors ce joindre au miens. Finalement avec douceur elle m'enlaça est m'offrit son étreinte maternelle dont elle seule avait le secret. Puis elle prit de nouveau la parole : « ▬: Certainement que Théodore sera présent. Il rentre de voyage avec son père a ce que j'ai entendu dire. Le pauvre garçon a été malade. Sinon Monsieur Donovan serait rentré un peut plus tôt. » Ma bonne humeur disparu un instant puis j'observais alors ma mère avec inquiétude: « ▬ J'espère qu'il va beaucoup mieux. C'est quelqu'un que j'apprécie énormément. J'irai prendre de ses nouvelles une fois arrivés. »Sur ceux elle acquis doucement puis me demanda d'aller me changé afin que nous soyons prêt pour le voyage. Mon père fini par arriver pile poil a l'heure lorsque nous partîmes dans la diligence prévu de nous conduire chez les Donovan.

La route n'avais pas été bien bonne. Le ciel avait été noir tout le long. Les chevaux hénissaient par moment, lorsque l'orage était beaucoup trop fort a leurs goût. A mainte reprise le vent faillis nous faire tomber dans un faussé mais c'est en rêvassant de revoir Théodore que nous parvint alors a bonne destination. Le Manoir Donovan se dressa devant nous. Puissant et majestueux a la fois. Je sortis même la tête par la fenêtre pour le contempler. Chaque pas me rapprochant un peut plus de lui. Mon père me reluquait alors d'une drole de façon. De son air sévère et froid : «  ▬ Il est préférable que tu te tiennes plutôt bien ce soir en compagnie de nos maitres. » Je soutenais son regard sur un air de défis mais avec une lueur d'amusement qui fit sourire ma mère : «  ▬ Mais je me tiens toujours bien père... » Je retenais a mon tour un sourire avant de descendre suivant mes parents. On nous escorta jusqu'à palier d'entrés sous une pluie battante. C'est alors tremper jusqu'au os que nous rentrions dans le Manoir des Donovan. Mon père s'inclina légèrement devant le père de Théodore un homme assez impressionant est un sacrez personnage. Vint ensuite mon tour puis celui de ma mère. Finalement au bout d'un temps alors que les discutions commençait a battre de l'aile Théodore apparut a l'entré de la porte. J'étais alors le seul a l'avoir remarquer. Visiblement ses lettres disaient vrai, il avait été malade et l'était peut être encore. Cela pouvait ce voir a son extrême blancheur. Son père disait qu'il avait froler la mort. A présent je comprenais mieux. Puis je m'excusa pour allez le rejoindre. L'envie folle de le serré dans mes bras me titillait. Mais c'est finalement ce que je fis alors que lui ne bougea pas. Toujours ci livide. Mais l'important était qu'il venait de rentré il y a quelques jours. Finalement je décidais qu'il était temps que je rompt le silence puisqu'il n'en faisait pas de même : « ▬ Je t'ai apporter un petit présent. » voilà maintenant que je rougissais et baissé timidement la tête. Puis continua tout de même : « ▬ Oh, je sais sa n'est peut être rien pour toi mais...suite a notre dernier baiser je tenais a ce que cela t'appartienne. » Je sortis doucement d'un sac un petit cadeaux qui était en réalité une boite a musique. A l'interrieur un pianiste jouait et ses doigts ce déplacer de façon manuelle sur le petit piano miniature. Je savais que lorsqu'il l'ouvrirait les premières notes de la lettre a Elise retentirait doucement. Toutefois j'ignorais comment il le prendrait mais je lui tendis le présent souriant doucement. Avec l'envie folle de l'enlacer a nouveau. Mais pour l'heure je préférais rester calme. Ne voulant gâcher ce moment en sa compagnie sous aucun prétexte.

Un temps d’hiver, il n’y avait rien de pire pour mettre la mauvaise humeur dans l’esprit des gens. Le front tout prêt de la vitre, j’observais l’extérieur, non pas que c’était passionnant de voir des nuages à perte de vue mais c’était reposant pour moi. Les gouttelettes de pluies glissaient contre la paroi de la vitre laissant un tracé humide sur leur passage. Je me mis à en fixer une jusqu’à ce qu’elle atteigne le fond. J’avais envie de rien faire, juste rester dans ma chambre toute la journée. Tous ces diners, avec les familles de ceux qui travaillaient pour mon père. C’était toujours une vraie torture de les entendre débattre sur des affaires sans intérêt, sans réel importance. Mais aujourd’hui j’osais espérer que ça allait être différent avec nos invités. Le père O’Connell était plus que ça, c’était aussi un ami à mon père. Au-delà des affaires, ils parlaient également de chasse ou autre. Je savais que j’aurais dut être fou de joie à l’idée de recevoir la famille O’Connell, surtout à l’idée de revoir leur fils.

Je savais que tomber amoureux d’Emmanuel était une mauvaise idée. Mon père me tuerait s’il l’apprenait et ça risquait de faire pas mal de dégâts dans les affaires familial. Mais je n’avais pas pu m’en empêcher. J’étais d’un naturel très froid et distant, lui était toujours plein de joie de vivre. Et pourtant j’étais bel et bien amoureux. Alors oui l’idée de pouvoir le revoir après tout ce temps me faisait plaisir, mais ça me faisait également peur. Voilà quelques jours que j’avais été transformé, je ne contrôlais pas encore ma force et je risquais de lui faire du mal, pire encore, de le tuer. Je sortis de mes songes en entendant la porte s’ouvrir. Mon père fit son entré l’air irrité, je savais que j’allais être sermonné. Je fis donc semblant de ne pas l’avoir vu et poussa un grand soupire en le sentant avancer « - Je peux savoir pourquoi tu n’es toujours pas prêt ? » Je me retournais alors pour lui faire face, il était aussi grand, voir plus grand que moi et avait l’air imposant. J’avais souvent eu peur de lui dans le passé mais c’était finit. « - Je ne compte pas venir, vous allez devoir vous passer de moi ce soir. » Je savais qu’il n’allait pas apprécier, mais ça ne devait pas poser de problème. Il n’avait cas faire croire que j’étais encore mourant, ils le croiraient. Mais à en juger par le regard que mon père m’adressa, je voyais bien qu’il ne me laisserait aucun répit. « - Je te donne deux minutes pour être en bas, je te conseil fortement de t’activer. » Il sortit sur ces mots.

Je devais obéir à mon père je n’avais pas le choix, ce n’était pas le genre d’homme à qui on tenait tête facilement. Mais d’un autre côté, me retrouver au milieu de tous ces gens était une très mauvaise idée. Je ne pourrais pas me retenir assez longtemps, du moins je ne pense pas. Et si je craquais avant qu’ils ne partent ? Rester planqué serait bien mieux, et pourtant je ne pouvais pas. J’entendis des bruits en bas ce qui m’indiquait qu’ils étaient arrivés. Je m’habillais alors le plus lentement possible avant d’aller vers la porte. Prenant la poignée, je la tournais pour ouvrir la porte. J’essayais de le faire doucement pour na pas la casser, il fallait que j’arrive à contrôler ma force. Je pouvais remercier Eleonor pour tout ça. Quand j’y repensais j’étais fou de rage, mais maintenant je pouvais plus rien y faire, sauf ne plus la revoir. De toute manière je n’en avais plus envie, j’avais quelqu’un d’autre en vue depuis quelques temps. Descendant les escaliers j’aperçu nos invité discuter avec mes parents. Emmanuel vint immédiatement à ma rencontre pour m’étreindre un bref moment. Je restais immobile à me concentrer pour ne pas lui sauter au cou. Ma réaction ne lui fit pas perdre espoir. « - Je t'ai apporté un petit présent. » Sortant une petite boite à musique d’un sac il me la tendit. « - Oh, je sais ça n'est peut-être rien pour toi mais...suite à notre dernier baiser je tenais à ce que cela t'appartienne. » Il faisait un sourire radieux, j’ouvris la petite boite et la musique s’actionna. Un mini sourire se dessina au bord de mes lèvres avant de lui murmurer. « - Merci.. »

Je voulu le prendre dans mes bras pour le remercier de son présent mais je savais que je ne le pouvais pas. De plus, je sentais le regard de mon père sur moi. Depuis quelques temps il nous soupçonnait de sortir ensemble. Je devais faire attention à chacun de mes gestes. Je me contentais alors de poser l’objet sur le meuble à côté comme décoration, je le monterais dans ma chambre ensuite. « - Je préfère quand même quand c’est toi qui joue au piano. » Il avait toujours joué merveilleusement bien et j’aimais l’écouter. Pourtant je n’aimais pas vraiment la musique, ce n’était vraiment pas une passion. « - Je suis heureux de te revoir… » J’avais dit ça d’une toute petite voix. Premièrement pour que mon père ne l’entende pas mais aussi parce que je n’étais pas sûr de moi. Des bonnes paroles venant de moi c’était très étonnant.

« - Merci » Il avait l’air gêné, surpris, et heureux à la fois. C’était tellement rare que je fasse des compliments que quand cela arrivait c’était peu croyable. Il était devenu rouge comme une tomate. J’aimais le voir rougir, il était tellement… humain. Moi je ne pourrais plus jamais, jamais. Ce n’était pas d’être devenu un vampire qui me faisait du mal. Ce n’était rien. Etre froid comme la glace, blanc comme la neige et immortel. Tout ça n’était rien à côté du fait que ça avait tout gâché entre Emmanuel et moi. J’avais alors plusieurs options, je pouvais essayer de garder ça pour moi et lui avouer ce que je ressentais pour lui. Malheureusement, il s’en rendrait compte très vite et m’en voudrait de lui avoir mentit, je pouvais alors lui dire au revoir pour toujours. Ou alors, je pouvais tout lui avouer, lui dire celui que j’étais devenu, et le fait que mes sentiments pour lui demeuraient les mêmes malgré tout. Mais il prendrait peur, me traiterait de monstre et s’en irait sans souci. Après tout. Il était si doux, si fragile, gentil, attentionné, heureux. Il émanait un signal de bienveillance et bienêtre partout où il passait. Pourquoi resterait-il avec un être froid et par principe dénué de tout sentiment ?

Mais alors que j’étais en train de réfléchir à tout ça. Je sentis une main chaude se poser sur ma nuque. J’eu pas le temps de protester que son corp entier s’était rapproché de moi. Je savais ce qu’il avait en tête, mais c’était trop risqué. Les parents avaient beau être occupés, ils risquaient de nous voir. Mais ce n’était pas le pire, j’avais déjà du mal à contrôler ma soif quand j’étais face à lui, alors ça serait devenu incontrôlable. A chaque millimètre qu’il écrasait pour se rapprochait de moi, je sentis mes nombreuses défenses se brisaient net. Pourtant j’en avais envie, j’avais envie de sentir son corp contre le mien, ses lèvres entremêlées aux mienne et sa chaleur m’entourer d’un voile de bonheur. Au lieu de ca, lorsqu’il entreprit un baiser, je me reculais vivement pour échapper à son étreinte et au baiser par la même occasion. « - Pardonne moi, je ne sais pas très bien ce qui ma prit. Je me suis simplement inquiéter pour toi, lorsqu'on m’a appris que tu avais été mourant. Mais maintenant que je te vois, cela apaise mes craintes que j'ai eues à ton sujet... » Je voulais lui dire que ce n’était pas de sa faute, qu’il n’y été pour rien et que j’étais le seul responsable, du moins moi et surtout Eleonor.

Je sentais cette transformation comme une trahison, et je savais bien qu’elle était jalouse de mon lien avec Emmanuel. J’avais donc aussi peur qu’elle ne s’en prenne à lui. A cette pensée je me mis à manquer cruellement d’air. Ma poitrine compressa mes poumons et tous mes organes. « - Comment te sens-tu depuis ? » Je sentais son regard sur moi. Un regard doux et plein d’inquiétude que je ne méritais pas. Je continuais donc dans mon mensonge même si l’envie de lui avouer toute la vérité me brûlait les lèvres. « - J’ai connu mieux. Toujours aussi malade.» Je ne disais rien à propos de mon rejet par rapport à son baiser. Il devait croire que je ne voulais pas de lui, même si c’était totalement faux. Je sentais ma voix trembler même si je savais que ce n’était une impression. Je faisais en sorte d’avoir toujours la même allure, la même expression froide et le même sentiment de sureté. D’être sûr de moi quoi qu’il arrive. C’est alors en me raclant la gorge que j’enchainais d’un ton le plus fatigué possible. « Je te prie de m’excuser un moment. » Le contournant je fermai les yeux en sentant son odeur me parvenir. Je dus serrer les dents pour me retenir, pour ne pas être trop tenté par le gout de son sang qui devait être succulent. J’allais donc vers la cuisine en serrant les poings. J’étais haineux, dégouté. Je ne lui en voulais pas à lui mais à moi. Entrant dans la cuisine je mis mes deux mains sur le plan de travail et fermai les yeux un instant pour me ressourcer. Je devais être fort et tenir le coup. Si mon père me voyait, j’étais en très mauvaise posture. Et je m’en voulais d’avoir laissé Emmanuel en plan de la sorte, mais je n’avais pas le choix, l’odeur devenait bien trop forte pour moi. Ici ça allait mieux, l’odeur des aliments cachaient celle du sang de ceux installé au salon, ça me donnait un instant de répit. Je poussai un soupire en sentant son odeur se rapprocher, il venait vers moi. Je dis alors sans me retourner. « Retourne avec eux, je vais bien. »

J'étais encore accroché au plan de travail. L'odeur de l'homme que j'aimais se rapprochait dangereusement et je ne voulais pas. Je lui avais demandé de rester là-bas pourtant. Sentant sa main sur mon dos, je me retourner d'un seul coup pour le prendre à la gorge le soulevant légèrement du sol en le mettant contre un mur. Je sentais mon cœur s'emballer, un sentiment entre l'envie de le serrer dans mes bras le plus fort possible et celui de le mordre pour m'abreuver de son sang. Une once d'animosité brillait dans mes prunelles et j'avais beaucoup de mal à le retenir. Je voulais rien de plus que son bonheur. Et lui, faisait tout pour me compliquer la tâche. Pourquoi ne voulait-il pas tout simplement faire comme la plupart des gens que je croisais. Aller parler affaire avec les parents et me laisser tranquille. Je serais seul mais au moins je ne lui ferais aucun mal. Il rencontrerait quelqu'un d'autre, serait heureux et humain. Sentant sa main sur la mienne je compris qu'il n'avait nullement l'intention de faire cela. Il n'avait même pas bronché, il n'avait pas peur... « - Je sais du plus profond de mon âme que tu ne me feras rien Théodore, je te connais trop bien pour ça. » Ces mots me firent encore plus de mal, même si je savais bien que ce n'était nullement son intention. Il me parlait comme si j'étais une victime, ce n'était pas le cas. S'il savait tous les gens que les tué, les familles que j'ai brisé... Il ne dirait sûrement pas ça. Je desserrais ma main avec dégout, le dégout de moi-même. Je n'avais jamais levé la main sur Emmanuel, et jamais je ne pourrais lui faire le moindre mal, alors qu'est ce qui me prenait d'agir ainsi. Cette réaction ne me ressemblait pas. Je serais incapable de faire quoi que ce soit de mal à cette homme, je l'aimais bien trop... « - alors tu... » Il avait dit ça d'une toute petite voix, dans un simple soupire. Comme s'il n'était pas sûr de lui et préfèrerait se tromper. « -tu es devenu vampire ? » Je relevais brusquement la tête en entendant ça. Il savait, il avait deviné. Comment ? Si lui y été arrivé, son père n’allait pas tarder à s’en rendre compte lui aussi. Je reculais alors légèrement prêt à m’enfuir.

Emmanuel avait beau être proche de moi, c’était un chasseur, il ne me laisserait pas la vie sauve. Il alerterait son père et je pouvais dire adieu à la vie. Mais alors que j’allais partir, il se rapprocha de moi en secouant la tête négativement. « - Sache que je ne te laisserai pas tomber et que je veux vivre avec toi. Met toi bien sa dans le crâne. ». Je ne croyais pas ce qu’il me disait, comment un homme comme lui voulait passer sa vie avec moi alors qu’il savait ce que j’étais alors. Je le voyais triste, chose que je détestais. Voyant que des larmes montaient pour s’installer sur ses yeux, je pris sa main chaude dans la mienne, je voulais le prendre dans mes bras pour le réconforter. Mais ici ? Non hors de question. A tout moment les parents pouvaient arriver, et ça serait notre perte. Ma perte. Je le tirais alors pour l’emmener dans un endroit plus tranquille. Il voulait sûrement avoir plus de détails et des réponses à toutes les questions qui se bousculaient dans sa tête. « - Où allons-nous ? » Je le tirais dans ma chambre avant de refermer la porte derrière nous. Je mis un temps avant de me retourner pour lui faire face, le regardant de mes yeux qui avaient repris leur teinte bleu habituelle. Il ne bougeait pas, ne tentait rien. Je voulais voir s’il disait vrai quand il affirmait ne pas vouloir me fuir, et ne pas avoir peur de moi. Je le pris alors par les épaules pour le plaquer contre le mur d’à côté en approchant mes lèvres dangereusement de son cou. Aucune réaction, il ne me repoussait même pas. Je laissai alors ma tête à quelques centimètres de la sienne. « J’ai fait des choses épouvantables… Tu attends quoi pour me tuer... ? » Je le regardais l’air torturé, avec le regard de quelqu’un qui n’attend que ça. Je rapprochais mon corps froid du sien sans le quitter des yeux. Prenant ses mains dans les miennes, je rapprochais mes lèvres des siennes avant de les poser sur les siennes. Je lui offrais alors un long baiser, plus intense que notre tout premier baiser. En sentant son corps serré contre le mien, j’avais envie de plus, beaucoup plus. Reculant ensuite mes lèvres des siennes je lui murmurais. « Je ne t’en empêcherais pas » Il est vrai que s’il voulait me tuer, je le laisserais faire. Après tout ma vie était déjà fouttue. Mais d’un autre côté, après ma mort Emmanuel referait sa vie avec quelqu’un d’autre. Et l’idée qu’il puisse être heureux avec quelqu’un d’autre me faisait du mal. Je le voulais rien que pour moi, j’avais toujours été quelqu’un de très possessif et ça ne risquait pas de changer de sitôt. Et s'il comptait le faire, au moins j'aurais eu un dernier baiser avant. Je voulais même qu'il me tue, je voulais pas entrainer Emmanuel là dedans, je voulais qu'il soit heureux quoi qu'il arrive. Et avec moi, il ne le serait sûrement pas.

Nous pouvions parler, nous étions libre de faire tout ce que nous voulions. Les murs de la demeure n'étaient pas fin et ils n'entendraient pas notre conversation. Puis ma chambre était assez éloigné du salon pour ca. Heureusement d'ailleurs. « -Je t'aime Théo. Si tu meurs, c'est comme si je mourrais chaque jours a petit feux. » J'étais déjà mort. Je sentais sa voix trembler, il avait l'air tellement triste. Je ne pouvais que le croire, la seule question restait : pourquoi?. Pourquoi fallait-il que ca soit tombé sur moi? Pourquoi Eleonor n'avait pas prit un autre homme pour ca? Et après ca elle prétendait m'aimer... Mais d'un autre côté, une partie de moi la comprenait. Je ressentais exactement le même sentiment qu'elle lors de ma transformation. L'envie mortelle de transformer l'homme qu'on aime en créature immortelle. Car une partie de moi avait envie de faire ca à Emmanuel, pour pouvoir le garder prêt de moi pour toujours. Pouvoir l'approcher, l'embrassait, l'étreindre dans mes bras sans qu'il n'y ai aucun risque. Mais je ne pouvais malheureusement pas m'y résoudre. Je refusais d'oter la vie à un être si parfait que lui. Future medecin qui irait très loin et deviendrait populaire. Il avait des rêves dans la vie, les lui enlever serait un acte égoïste et immonde. « Je ne te tuerais pas c'est avec toi que je veux faire ma vie » C'était exactement ce que je ne voulais pas entendre. J'aurais préferé qu'il me repousse, qu'il me quitte sur le champ. Oui ca m'aurait détruit. Mais lui aurait put reprendre sa vie normalement. Au lieu de risquer sa peau ici avec moi. Dire le contraire aurait été égoïste. J'étais égoïste c'est vrai, mais pas quand il s'agit du bonheur d'Emmanuel. Je sais que je peux parfois me conduire comme le pire des connard, mais jamais avec lui, je l'aimais bien trop pour ca. Sa sérénité me calmait, me faisait énormément de bien.

Quand il me prit dans ses bras, je me retournais pour le pousser sur le lit. Ca avait tout d'abors été pour le repousser, parce que je refusais qu'il soit si prêt d'un monstre tel que moi. Il était si pure. Mais quand je le vis allongé ainsi, à me regarder. Je ne pus m'empecher de le rejoindre. Collant mon corp contre le sien, embrassant ses lèvres si douces et délicieuses. Nos lèvres ne se lâchaient plus. Et je dois bien avouer qu'à ce moment précis, rien ne pouvait m'atteindre, je ne réflechissais même plus. Trop absorvé à ma tâche. J'émis un son de mécontentement en le sentant reculer ses lèvres des miennes. « Je t'aime » Je rouvris les yeux en l'entendant me dire ca. S'il rompait le baiser pour ca, ca m'allait tout compte fait. Je replaquai mes lèvres contre les siennes en passant mes mains sous ses vêtements pour caresser son torse si chaud. « Je t'aime aussi Emmanuel » J'étais plus sincère que jamais. En même temps comment pouvait-on ne pas l'aimer? Il était beau, gentil, doux, très inteligent, cultivé... parfait quoi. Du moins c'est ainsi que je le voyais. Et que bien d'autres le voyaient aussi mais n'avaient jamais eu le cran d'aller le voir. Chose que j'avais faite dès l'instant ou je l'avais vu.

Laissant ma main se balader sur son torse, je lui retirais finalement son haut pour qu'il soit torse nu. Serant un peu plus mon corp contre le sien, je me mis à embrasser son cou. Son odeur me submergea et je dus fermer les yeux pour resister à l'envie de le mordre. Mais je continuais, j'en voulais plus, je n'allais pas m'arrêter maintenant. Descendant peu à peu, je continuais mes baisers sur sa clavicule avant d'embrasser son torse. Je sentais mes defence se briser peu à peu, c'était pas bon. Il fallait que je garde l'esprit vif pour pouvoir retenir ma soif. Ce que nous étions sur le point de faire était bien trop risqué. Je le savais, et Emmanuel aussi devait en être conscient. Pourtant il ne disait rien, et je voyais bien le désir dans son regard. Mais avais-je le droit de jouer avec sa vie pour un désir personnel? Je n'en été pas sûr. Me redressant sur mes coudes, je détaillais mon amant. « C'est pas très sage, et .. risqué » Je voulais au moins le prévenir des risques qu'il prenait. Je n'étais pas sûr de pouvoir résister.

J'eu un mouvement de recul au début. Je n'osais pas aller plus loin. Je l'avais fait un tas de fois avec dex tas d'hommes et de femmes, mais là c'était différent. Je n'étais plus le même. J'avais toujours été de nature assez brusque, donc maintenant que ma nature avait changé je ne préferais même pas imaginer ce que ça allait donner. « - Sache que j'ai attendu ce moment depuis la première fois que je t'ai vu . J'ai sus que c'était avec toi que je me marirai » Ces paroles eurent le dont de me faire sourire. Il pensait déjà au mariage, il était peut être un peu jeune pour ça. Enfin je disais ça mais j'étais bien cencé me marier dans peu de temps pour ma part. Même si j'avais demandé à tous le monde d'annuler le mariage, je ne pouvais pas épouser Eléonor, pas maintenant que j'étais tombé éperdument amoureux d'Emmanuel. J'aurais regretté ce mariage toute ma vie, impossible pour moi d'oublier l'homme à mes côtés. Il avait tout de l'homme parfait et même si je sais que les mariages entre homme ne sont pas vu comme valable aux yeux de la loi, je n'épouserais jamais nul autre personne. Dorénavent, c'était lui ou personne. « C'est peut être un peu tôt pour parler mariage, tu crois pas ? » C'était vrai, mais je savais qu'il avait raison. Dès que j'avais vu Manu, j'avais craqué pour lui instentanément. Je n'avais jamais vu pareille beautée auparavant, et contrairement à tous ceux qui se prenne pour des sapins de noël et en font trop pour impressionner, lui avait une beautée naturelle. Sa timidité aussi m'avait attiré vers lui, Contrairement à ce que j'aurais pensé, je trouvais ça vraiment mignon et craquant. J'avais besoin de lui c'était incontestable, j'avais besoin de quelqu'un de doux pour me calmer parfois, et seul lui avait le pouvoir de me calmer. « j'ai un peut peur … » Je pouvais le comprendre. Il était novice et certainement effraté de savori qu'il allait plonger dans l'incconu.

Il était si pur, j'avais l'impression de le salir en le touchant de mes mains pleines de pêchés. J'aurais aimé pouvoir lui faire comprendre, mais comment... Il était trop borné pour ça, tous ce qu'il voulait était ce que j'avais peur de lui offrir. « Je vais tâcher d'être le plus doux possible, si jamais je te fais mal. Arrête moi tout de suite. » J'avais bien plus peur que lui, j'étais en stress total. Je ne savais pas comment l'expliquer car je n'avais encore jamais ressentit ça, la peur de faire du mal involontairement. C'était sûrement la pire de toute. Je reposais mes lèvres sur les siennes que j'embrassais en un mouvement doux et brusque à la fois avant d'enchainer. « Et si tu vois que je perd le contrôle, fait ce qu'il faut.. » Je savais bien qu'il n'oserait jamais le faire. Mais si par malheurs je ne pouvais plus me retenir, que l'envie et l'appel de son sang était trop forte, je voulais qu'il se défende, même s'il devait me tuer pour cela. Je préferais mourrir plutôt que vivre avec la culpabilité d'avoir tué l'homme que j'aimais. Emmanuel était un chasseur, il pourrait m'arrêter, du moins je pense. J'étais collé à lui, tout deux nus et bouillant d'exitation. Bien que malgrès cela je demeurais froid comme la glace. Ca n'avait pourtant pas l'air de le déranger. Reprenant mes baisers qui se faisaient de plus en plus envieux du corp de mon amant, je resserais mon corp contre le sien. Je restais ainsi un moment, penchant ma tête contre lui pendant qu'il caressait d'une main délicate mon membre durcit par l'excitation. Je n'en pouvais plus, j'allais bientôt craquer, dans tout les sens du terme. « -je t'aime » Prenant ça pour un accord de sa part, Je me glissai en lui le plus doucement possible forçant le barrage qu'il y avait entre nous. J'accrochai un bras à son épaule pour me maintenir à lui en attendant qu'il s'habitude à ma présence avant de m'enfoncer plus en lui en attrapant ses lèvres de façon assez sauvage. J'étais concentré sur deux chose à la fois. Premièrement pour lui donner le plus de plaisir possible, et deuxièmement pour ne pas briser ma défense et ne pas le tuer. Dur labeur. Je rassemblais ce qui me restais du monde réelle pour tous de même lui répondre un petit. « Moi de même »

L'atmosphère était agréable, tout était parfait. Je pouvais entendre Emmanuel pousser un nouveau gemissement de plaisir à chaque poussées que j'entrepenais. J'étais légèrement brusque mais ca n'avait pas bien l'air de le déranger, après tout, il pouvait me le dire s'il voulait que j'arrête. Je continuais alors en lisant le plaisir sur le visage de mon amant, rien que le voir ainsi était bon pour moi, c'était ça le but de la manoeuvre. Nos corp collé se pressaient l'un contre l'autre pour essayer de ne faire qu'un. Mes lèvres collées au sienne était envieuse d'avoir plus, toujours plus. Ma langue essayant de forcer le barage que faisait ses lèvres afin d'aller caresser délicatement la sienne. Je m'amusais ensuite à mordiller sa lèvre, j'eu un sourire en sentant ses ongles faire des aller retour dans mon dos nu. Mais se sourire s'eteingnit au moment où je les sentit s'enfoncer plus en profondeur, libérant l'odeur du sang, de monpauvre sang. Laissant mon corp s'écraser un peu plus contre celui d'Emmanuel je fermais les yeux afin d'humer cette odeur si douce et envoutante. Quand je rouvris les yeux, j'étais conscient qu'ils étaient rouge, mais maintenant il était déjà trop tard. Tout mes sens s'eveillèrent d'un seul coup et je n'eu plus qu'un but, me nourrir d'urgence. Je n'étais plus le même, je ne contrôlais plus rien. J'étais comme dans un trou noir, duquel je ne pouvais pas m'enfuir, Manu était mon seul échapatoire. Relachant ma tête vers son cou, je plantai mes crocs dans sa jugulaire afin d'aspirer son sang. Il n'était plus Emmanuel, il n'était plus qu'un sac de sang, un garde manger. Je mis une main dans ses cheveux pour lui faire pencher la tête sur le côté et mis ma deuxième dans son sang pour le serrer contre moi. Son sang était délicieux. Un nectar sublime qui aurait rivaliser sans souci avec le meilleur champagne au monde. Je ne pouvais reculer la tête, l'envie avait été trop pressante et j'étais lancé dans mon élan. « Théo...arr...arrête s'il te plais. » Cette fois me fis revenir à la réalité. Je devais arrêter je n'avais pas le choix, je ne pourrais jamais vivre avec le regret de cette soirée qui avait pourtant si bien commencé. La soirée qui aurait dut être la plus belle de ma vie, se transformé en un cauchemars horrible dont je n'arrivais pas à me reveiller. Mais il s'agissait pas d'un homme ordinaire, c'était celui que j'aimais et avec qui je voulais faire ma vie. C'est cette pensée qui me permit de reculer la tête, avec énormement de mal. Et la chose que je vis était sûrement la pire de toute. Emmanuel à moitié mort, recouvert de sang... J'eu un hoquet de terreur à cette vu et je ne voulais plus qu'une chose, m'enfuir loin d'ici. J'avais aussi envie de mourrir, de me punir pour ce que je venais de faire, de pleurer toute les larmes de mon corp. J'avais maintenant un choix à faire. Le transformer ou le laisser se vider de son sang sans rien faire. Ca ne pouvait pas être vrai, je refusais de le transformer. Il ne méritait pas un tel chatiment et si j'avais sut je ne serais jamais allé le voir. Le jour de notre rencontre j'aurais dut continuer mon chemin sans aller lui parler, j'aurais perdu l'amour de ma vie mais il serait en parfaite santé et aurait le loisir de pouvoir vivre une vie tout à fait normal. Je ne cessais de répeter. « Pardonne-moi. » Apportant mon poignet à mes lèvres, j'y plantais mes crocs avant de le tendre vers lui. Je caressais ses cheveux pendant qu'il buvait, je m'en voulais tant. Je ne pourrais jamais me le pardonner. Une fois cette soirée terminée je partirais loin d 'ici, il ne me reverra plus. C'était sans doute la meilleure solution à adopter en cette circonstance.

M'allongeant, je le mettais à mes côtés en le berçant dans mes bras. Il avait l'air si fragile, si innofensif. Le transformer était le jeter dans la cage aux lions. J'étais abattut par ce que j'avais fait, je savais maintenant que ma vie s'écroulait. Après ça, Emmanuel me dirait de m'en aller. Comme je l'avais fait avec Eleonor. Je n'aurais plus qu'à aller me jeter dans la tamise, c'était assez profond pour que j'y reste, du moins je l'esperais. Je savais pas vraiment comment un vampire pouvait se suicider, et me planter un pieu dans le coeur ferait légèrement théatrale. Je continuais de le bercer contre moi en lui chuchotant. « Je suis désolé, si tu savais à quel point... » Posant ma tête sur la sienne je fermais les yeux. Emmanuel avait toujours été parfait et il n'avait pas besoin de moi. Beau comme il était il aurait put avoir n'importe quel homme en claquant des doigts. Alors de quel droit je l'avais attiré dans mes filets et fait une chose pareille. Je l'avais salit, je m'en voulais tellement. Me relevant je me depêchais d'enfiler mes vêtements. J'aurais dut refuser... j'aurais dut rester au salon avec les parents... Ca me trottait dans la tête, je ne pensais plus qu'à ca... Allant devant la fenêtre je regardais au loin, le regard vide. On n'y lisait plus aucun joie, rien qu'un grand regret et une peine immense. Tout avait laissé place à une tristesse sans limite. Comme si je portais tous les malheurs du monde, et sur ce coup c'était le cas. Dos à Manu, j'entendais qu'il commencait à se reveiller, et pourtant je refusais de m'en aller comme ça. Je devais avant tout le soutenir, et je partirais juste après. Quand il me le demandera, ce qu'il fera sûrement dès qu'il aura ouvert les yeux.

J'étais toujours debout devant la fenêtre. Le temps s'était calmé laissant place à de simple gouttelette d'eau tomber sur Londres. Un temps typiquement Londoniens. Une grande tempête puis une légère pluie. J'étais droit comme un piquet, aucune parcelle de mon corps blanc et froid ne bougeait. Mon cerveau tournait à plein régime sans cesser de réfléchir. Je sortis de ma contemplation en sentant les bras de mon amant s'entourant autour de moi, et ses lèvres dans mon cou y déposant un léger baiser tous ce qu'il y a de plus agréable. « - C'était une magnifique soirée tu as été parfais »Mais au lieu de l'accueillir à bras ouvert pour lui rendre l'affection dont il faisait preuve en ma présence. Je le repoussais. Après cette soirée où j'avais ouvert mon coeur et déballé les sentiments que j'avais à l'égard de cet homme, je m'étais alors renfermé redevenant l'être froid que j'avais toujours été. C'était ainsi que j'étais. Je pouvais me montrer froid et distant n'adressant même pas la parole aux gens. Ou au contraire, je peux être souriant et plein de joie de vivre, être calin et vouloir parler à la terre entière. J'étais ainsi lorsque j'avais abordé Emmanuel, très souriant et c'est surtout cette partie-là de moi qui lui avait plus. Mais qu'en sera-t-il quand il m'aura connu en tant qu'être sans coeur ? Me quittera-t-il ? Quoi qu'il en soit, j'étais dans la merde jusqu'au cou. « - Théo je … je tiens a te remercier pour la magnifique soirée que tu m'as fais passé . Que....Qui a t-il ? ». Me remercier... je venais de faire de lui un être de la nuit et il voulait me remercier? Emmanuel ne sera sûrement plus jamais le même... Il n'aura plus son sourire qui faisait craquer tous le monde, la joie de vivre qu'il transmettait aux gens rien qu'en entrant dans une pièce. Quand on le regarde on ne peut s'empêcher de sourire. Tous ça serait bientôt terminé, à l'instant même où il se nourrirait il deviendrait comme moi. Je ne préferais rien dire pour le moment. « - j'aurai pas du y allez si fort....laisse moi soigner sa.. » Il avait vu mon tee shirt tâché de sang et pensait que c'est lui qui m'avait fait ça. Il y avait un peu de mon sang oui, mais la plupart était celui d'Emmanuel, lorsque je l'avais mordu... Je le laissais quand même faire lorsqu'il entrepris de me soigner. Il était tellement doux dans ses gestes... C'était à peine croyable le fait qu'il puisse devenir un vampire. Un silence lourd pesait alors sur nous deux. Il était assez gênant mais à ce stade là j'étais incapable de dire quoi que ce soit. Le silence fut brisé par la femme de maison qui venait nous prévenir que le dîner était prêt. J'informais que nous arrivions dans peu de temps en me levant. Prenant la main d'Emmanuel je l'accompagnais jusqu'à la porte avant de me mettre devant celle-ci afin de lui bloquer le passage. Je devais lui dire avant qu'il ne se retrouve face à nos parents. L'envie de se nourrir aller monter en lui en peu de temps et il ne pourrait pas se contenir bien longtemps. Si je l'informais de la situation, nous pourrions nous enfuir dès maintenant sans que nos parents nous voit, puis revenir prochainement. Mais je ne pouvais pas, j'avais beau essayer de lui expliquer la situation, aucun mot ne me venait à l'esprit. Poussais alors un long soupire avant d'ouvrir la porte aidant Emmanuel à rejoindre nos parents qui nous attendaient. Je sentais tout les regards fixés sur moi, ils devaient avoir entendu nos ébats amoureux et me le repprochait. Mais ce n'est pas pour autant que j'allais le regretter. La seule chose que je regrettais été de l'avoir mordu. Soudain, mon compagnon se planta devant moi en grognant légèrement, les deux hommes avaient sortit les armes qu'ils braquaient alors sur nous. C'est à ce moment là que je comprit. Mon tee-shirt tâchait de sang leur avait mit la puce à l'orreille et ils avaient comprit illico. Je ne craignais pas les balles, elles allaient juste m'affaiblir pendant un temps, assez pour qu'ils puissent me planter un pieu dans le coeur, mais je connaissais la strategie de mon père et je pouvais donc l'éviter facilement. Mais en revanche, si Emmanuel se faisait toucher il n'y survivrait pas. Sa transformation n'était pas encore terminée et il craignait les balles comme un humain normal. Voyant que mon père l'avait dans sa ligne de mire, je m'élancais sur lui à vitesse surhumaine afin de me mettre derrière lui et lui tordre la nuque. Il tomba raide mort à terre. J'aurais dut être peiné de voir mon père ainsi, mais au contraire, j'en été heureux. Heureux d'avoir éliminé un salaud pareil de la surface de la terre. Cherchant Emmanuel du regard je fus surprit de le voir attaquer son père, après tout il était si gentil. Si adorable, le voir attaquer quelqu'un dépassait tout ce que j'aurais put imaginer. Je sentis alors une balle dans mon dos. Je m'étais trompé, ce n'était pas des balles ordinaire mais belle et bien des balles en bois. Je faisait tout mon possible pour ne pas perdre pied et me retournant je retrouvais ma mère une arme à la main. Elle aussi s'était toujours entrainé au tir au cas où une attaque de vampire lui tombe dessus, ou son fils essaye de la tuer... Plaquant ma mère contre le sol, je plantais mes crocs dans sa jugulaire afin d'en extraire le sang. Afin qu'il ne reste plus une seule gouttes. Vider cette femme revenait à faire un geste humanitaire, elle et son mari n'étaient que des crevard que la population entière rêvait de voir mourrir. Moi le premier. Ils m'avaient tellement fait endurer toute mon enfance que les tuer aujourd'hui était merveilleux pour moi. Une fois mon repas terminé, je tournais la tête vers Emmanuel afin de voir où il en été.

Les choses arrivaient trop vite pour que je n'ai le temps de reflechir aux reactions à adopter. En moins de trente secondes je venais de perdre ma mère et mon père. Est-ce que j'en étais triste ? Est-ce que je m'en voulais ? J'aurais dut c'set vrai, et pourtant ce n'était en rien le cas. J'étais même satisfait de moi, heureux et fier. Mon père était un connard de première categorie. En le tuant ce soir, je venais de rendre un fier service à un grand nombre de gens, une popultaion entière. Personne n'avait jamais eu le courage de lui tenir tête car c'était un homme important, et de ce fait très respecté. Mais dans la tête des gens, ce n'était qu'un profiteur arrogant qui faisait tout par profit. Même pour mon mariage il voulait que cela rapporte, me marier avec une personne n'ayant aucun bien appartenant ? Hors de question, ce serait un mariage inutile. Il avait voulu me maquer avec bon nombres de gens, des hommes, des femmes, des vieux, des jeunes, mais par dessus tout, des riches. Il savait que j'étais très convoité par tous le monde et que de ce fait me trouver une femme ayant de nombreux biens à acquerir ne serait pas un souci. Mais il n'avait pas comprit que pour moi le mariage avait un autre sens que le mot richesse, pour moi c'était le mot amour qui en été le roi. Quant à ma mère, c'était une profiteuse qui restait avec mon père juste pour son argent et pour se faire un nom. Et voilà où cela les a conduit, ils étaient mort maintenant, et j'en étais bien heureux. Ne plus avoir à les suporter allait être bien enrichissant pour moi.

J'entraperçu alors notre bonne qui était en train de regarder la scène. M'approchant d'elle à vitesse vampirique, je me postais derriere elle et lui mit une main sur la bouche avant de lui murmurer. « Ce n'est rien de personnel, veuillez m'excuser. » Plantant mes crocs dans son cou, je me nourris de son sang jusqu'à la dernière goutte. Non pas que je n'ai bien soif, mais la tuer sans la vider aurait été un grand gaspillage. Je laissais tomber le corp de la jeune femme par terre en soupirant, tant de morts inutiles. Après avoir tué tout les domestiques restant dans la maison, en me deplacant assez difficilement à cause de la balle que j'avais reçu dans le dos, j'allais rejoindre Emmanuel. Il était effondré. Le corp de sa mère gisait par terre, je savais à quel point il tenait à elle, et en réalité, c'était une femme bien. Elle aurait mérité de vivre. Allant derriere Emmanuel, je le fis se relever pour le prendre contre moi. Il était en larmes et c'était la chose la plus dur à voir pour moi. Certains avaient beau repeter que je n'étais qu'un monstre, les sentiments que j'avais pour Emmanuel étaient réels. Je l'aimais à m'en arracher le coeur et tout ce qui s'était passé ce soir n'était que pur accident. J'avais simplement eu dans l'idée de lui donner une nuit de rêve en m'offrant à lui, et au lieu de ça je venais de lui pourrir la vie. Et je m'en voulais terriblement. « Chut... C'est pas ta faute, tu n'y es pour rien. C'est moi le seul et unique responsable. » Prenant sa tête dans ses mais je le fixais droit dans les yeux. Je voyais qu'il s'en voulait. Le voir ainsi me brisait le coeur. « Tu n'as pas à t'en vouloir chéri.» Mon dos me faisait terriblement mal à cause de la balle en bois qui s'y était logée. Je passais ma main dans mon dos afin d'essayer de l'enlever mais malheureusement je n'y parvenais pas. Je souffrais alors en silence, bien trop occupé à reconforter l'homme que j'aimais pour me soucier de mon propre état.