Parchemins Postés : 20 Arrivé à Rainmist : 13/09/2013
Sujet: Neal Graham •• ft. Matthew Bomer Ven 13 Sep - 21:41
Neal Graham
« Comme une impression de déjà vu »
who i am
Bonjour! Je m'appelle Neal Graham mais mes amis me surnomment Neal. Je suis né(e) à Manchester le 21/08/1983 et de ce fait j'ai donc 30. Côté coeur, je suis célibataire, sachant que mon orientation sexuelle est bisexuelle. J'appartiens au groupe écrire ici. Je suis une personne patiente, déterminée, calme, réfléchit; mais aussi manipulatrice, rancunière, énigmatique, secrète.
this my story
Manchester, été 83. Température au soleil : 20°C. Il n’a jamais vraiment fait très chaud au Angleterre. Heure : 15h34. Je crois que ma mère détestait cette heure, parce que s’était à partir de là que son bonheur conjugale avait basculé. Mes parents, Jack et Ellen, se sont rencontrés dix ans plus tôt. Le grand amour qu’on ne connaît qu’une fois. Ma mère tout au moins ne pu le connaître qu’une fois. Et ouais, j’ai été l’élément perturbateur d’une petite vie rudement mené. Comme si j’avais donné un coup de pied dans une pyramide de boites de conserve dans un supermarché. La galère je ne vous cache pas, surtout quand on n’est qu’un bébé de cinquante trois centimètre pesant juste trois kilo cinq. On fait même peut-être moins de bêtises qu’un adulte. La preuve, les chiens à deux mois ils font tout ce qui leur passe par la tête et nous nous restons allongé sur le dos à regarder des adultes nous faire des grimaces. Je pense qu’on fait moins de mal que d’autres petits d’espèces animales. Je le conçois, mon argument ne pèse pas lourd lui aussi. Continuons. A partir de ce jour, ma mère a commencé à faire des crises de nerfs. Les deux derniers mois de la grossesse s’étant mal passé pour elle, Ellen ne voulait plus de moi, disait que j’étais un poids, une souffrance de plus pour elle. Ma mère aimait sa petite famille. S’était pour mon père et James qu’elle m’avait gardé. Mais lorsqu’elle a appris qu’elle allait avoir un deuxième enfant, son monde s’est écroulé. Mon père lui disait de le garder, qu’ils réussiraient à vivre avec moi en plus. Mais lui même n’était pas là souvent, il pouvait bien parler. J’ai grandit dans un climat de tension, ma mère me délaissait. Alors c’est James qui s’occupait de moi, son petit frère qu’il devait et voulait protéger plus que tout. Je ne sais pas ce qu’il se passait dans sa tête, mais il avait comme un instinct de chef, tout petit déjà il prenait la direction. Comme s’il remplaçait mon père, il était l’homme de la situation à seulement quatre ans. Il était maladroit à cette âge là. Et puis nous avons grandit dans cette fraternité là. Il aurait pu me détester, me mettre plus bas que terre, me tourner le dos et s’occuper de ma mère. Non. Il s’occupa de moi, parce qu’il avait plus de considération pour moi que pour celle qui nous avait mise au monde. Parce qu’il n’aimait pas les lâches déjà très jeune. Manchester, Août 1983.
J’ai eu cinq ans il y a deux mois. Ma mère vient de mourir. Ellen s’est suicidée. Comment? Aucune idée, mais je crois que s’est en prenant son bain, elle a mis la tête sous l’eau et moi une heure après je suis arrivé dans la salle de bain et je l’ai vu là. La peau blanche à la surface de l’eau, il n’y avait plus de mousse et l’eau était froide. Ses cheveux noirs flottaient, s’étendant comme du pétrole dans la mer. Elle avait les cheveux tellement long. Elle n’avait plus voulu les faire couper. Peut-être parce qu’elle savait comment elle allait mourir et qu’elle voulait cacher son corps. Je n’avais que cinq ans. Je croyais qu’elle faisait une blague. Mon frère avait neuf ans, il a tout de suite compris et m’a éloigné de la salle de bain, me mettant devant la télévision à regarder mon dessin animé préféré. James a appelé mon père, il est arrivé environ une demi après. Et puis ensuite il a appelé les pompiers, eux ils ont mis moins de temps, dix minutes peut-être. Ils ont emporté le corps de ma mère. Je me souviens encore de ce bras pâle presque bleu qui a glissé de sous le drap blanc qu’ils avaient posé dessus. Il pendait dans le vide, sans vie. Je m’en souviens encore, mon frère était assis à côté de moi quand les pompiers sont passés dans le couloir pour quitter la maison. Mon père était sous le choc, les yeux rouges. Alors il est venu nous voir moi et mon frère, il nous a promis qu’il s’occuperait de nous. Dans les yeux de mon frère, je voyais bien qu’il nous mentait. Mais moi j’espérais que ce soit vrai, que lui ne nous abandonne pas comme ça, sur un coup de tête et cinq après mon arrivée. J’y croyais à mon âge, je voulais qu’on soit une vraie famille, même sans notre mère. Peut-être que j’espérais trop. Mon frère connaissait bien mieux les adultes que moi. Manchester, Octobre 1988.
Il nous l’avait promis, de ne pas nous abandonné. Mon père nous la fait croire pendant trois ans. J’avais huit ans, James douze. Un matin ça lui a pris comme ça. Il est parti, sans rien dire, pas même un au revoir, pas même quelqu’un à contacter. Le matin, comme chaque matin, il est venu nous réveiller. Il nous avait gentiment préparé le petit déjeuner à James et moi. Après quoi mon père nous a emmené à l’école, comme tous les jours. Mais lorsqu’il nous dit au revoir, j’avais sentiment que s’était un à dieu. Mon frère aussi l’avait senti. On l’avait regardé partir sans rien dire. C’était la dernière fois qu’on le voyait. Le soir après l’école, une femme est venu nous chercher, on ne la connaissait pas. Mais elle disait qu’elle était une dame de l’orphelinat. James lui faisait barrage, il savait ce que ça voulait dire. Moi pas vraiment. On y est pourtant allé à cet orphelinat. C’est un peu là que tout a commencé. Notre vraie aventure à James et moi. Le premier soir fut difficile. On ne s’est pas fait que des amis là-bas. Nous restions souvent tous les deux. Et puis mon frère a commencé à sombrer, m’entraînant avec lui. Manchester, 1991.
Après ça, tout c’est enchaîné très vite. James et moi n’avons jamais été adopté. Nous étions inséparable bien que parfois James me mettait en dehors de ses affaires, selon lui il ne voulait pas que je prenne autant de risque que lui. Lorsque mon frère eu la majorité, on est parti de l’orphelinat et il a pris une maison pour nous à Londres. Notre père avait eut la bonne idée de nous laisser de l’argent de côté sans savoir ce que nous allions en faire une fois l’âge adulte venu. Pour James s’était tout vu. Il traînait avec des gens peu fréquentable. A vrai dire s’était presque le crime organisé. Drogue et alcool, voilà dans quoi il m’avait embraqué, mais lui ne touchait pas trop ces trucs là, il les revendait en faite. C’était une sorte de négociant. Il gérait l’argent qui entrait et sortait. Moi dans l’histoire j’étais quoi? Son bras droit, je le suivais partout comme son ombre. Mais on passait du bon temps lui et moi, il me protégeait toujours. On a eu quelques coups de gueule et des bagarres ensemble, jamais rien de bien méchant. J’étais bagarreur à l’époque, un mec qu’il ne fallait pas chercher. J’avais déjà eu des accrochages avec certains gars. J’étais souvent envoyé chez les gens pour leur faire peur et les prévenir que s’ils ne payaient pas ce qu’ils devaient, ce n’était pas seul que je reviendrais. Ouais j’aimais bien faire ça. Mais j’avais du arrêter les études à cause de ça. J’aurais pu aller à l‘université, je me suis arrêté au lycée. James ne voulait pas, lui aussi avait arrêté au lycée. Il avait peur qu’on sache qui j’étais en arrivant à l’université. Et puis même si on avait les moyens de me payer des études, il ne voulait pas. Hors donc j’ai continué avec lui notre petit business. Jusqu’au jour ou ça a mal tourné. Un type qui n’avait pas payé mon frère depuis un mois. James voulait aller le voir pour lui faire peur et avoir une petite explication. Sauf que le gars nous attendait, je ne sais pas comment il a fait pour le savoir. Résultat des courses, j’ai fait confiance à mon frère et ce fut la fois de trop. Le mec avait une petite fille de onze ou douze ans. Elle n’aurait pas du être là, faire comme ça mère et sortir de la maison. A la place de ça je l’ai tué. Le gars a réussi à appeler la police. Moi je me suis fait avoir comme un bleu. J’ai été arrêté pour homicide volontaire. J’en avais pour dix ans et plus. Mon frère lui, il avait disparu, comme volatilisé. Me laissant pour la première fois complètement seul. Londres, Mars 2004.
La porte s’ouvre devant moi, j’ai déjà revêtu l’uniforme des prisonniers. J’ai juste l’impression d’être dans un pyjama et que s’est un mauvais rêve, que je vais bientôt me réveiller. Pourtant la condamnation vient de tomber, j’en ai pris pour dix ans de prison pour le meurtre d’une gamine de onze, peut-être douze ans. Mon avocat me promet que si je me tiens tranquille, j’aurais une remise de peine et je pourrais être relâcher dans cinq ans pour bonne conduite. Mais cinq ans déjà c’est trop ! J’ai pris cher pour le coup, mais je crois que rien, pas même la prison ne pourrait m’enlever de la mémoire ce que j’ai fait ce soir là. Cinq ans… C’est le temps que ma mère a mis avant de se suicider. Je ferais là même chose? Non je suis beaucoup trop fière pour ça. J’ai appris à me démerder. James m’a bien aidé, même s’il a eu du mal avec un frère têtu comme moi, parce que dans le fond il savait que je n’étais pas mauvais, lui non plus ne l’était pas mais on avait été au plus simple. On avait le sens des affaires lui et moi, mais moi j’étais celui qui cognait plus qu’il ne parlait, parce que j’obéissais aux ordres sans me poser la question à savoir si s’était bien ou mal. Je crois que je n’ai jamais vraiment chercher à me prendre la tête, mais lorsque je faisais quelque chose j’allais jusqu’au bout. J’avais toujours cette innocence que l’on n’avait pas réussi à me prendre. Sauf qu’elle était enfouis sous un tas de sales trucs. Comme ma mauvaise humeur, mon humour n’était pas au mieux de sa forme. Mais j’étais capable de m’adapter à la personne que j’avais en face de moi, j’ai toujours su comment réagir. Sauf en prison. Lorsque la porte de ma cellule s’est refermée, j’ai su que j’étais bel et bien livré à moi même dans un nouveau monde et celui ci non plus ne faisait pas de cadeau. Je me gardais bien de préciser pourquoi j’étais là lorsque les autres détenus me posaient la question, je répondais simplement que s’était pour meurtre. Toutefois je n’avais pas été trop mal reçu par les autres. Mais n’étant plus sous l’influence de mon frère, je me suis calmé. J’ai changé, j’étais beaucoup plus souriant si on pouvait le dire. La prison ce n’était pas si terrible que ça. Du moins, comme l’avait prévu mon avocat, je n’y passais que cinq ans. Parfois les gardiens me demandaient comment un gars comme moi pouvait tuer quelqu’un. Je haussais simplement les épaules. Parce que la petite me hantait toujours, j’en dorme mal la nuit, je la revoyais souvent dans ma cellule. Le jour de ma libération, j’ai cru que le monde me tendait les bras. N’ayant pas eu de nouvelles de mon frère, je voulais tirer un trait sur mon passé et peut-être faire quelques études. Mais quand on a tué quelqu'un, la mort vous collait à la peau. Des hommes vinrent me trouver le soir de ma libération. Ils savaient de quoi j'étais capable et voulaient faire de moi un tueur à gage. J'ai tenté de résister longtemps, après tout je n'avais jamais fait ce genre de boulot, mais ils avaient raison... Je n'étais bon qu'à prendre la vie, a mentir, tricher, voler. Je disparu alors des radars pendant pas loin de cinq ans. Entre règlements de compte, meurtres orchestrés d'une façon machiavélique, vols, fourberies et trahisons, ma vie fut intense. Mais une sorte de seconde folie ne tarda pas à m'atteindre. J’éprouvais parfois le besoin de tuer sans raison valable, parce que j'en avais envie. J'avais tenté de résister à mes pulsions, mais rien à faire, l'appel du sang me rendait hors de moi. Comment était-je passé du p'tit tôlard cool de la prison à spécialiste de l'arnaque doublé d'un talent certain pour la copier d'oeuvre d'art en tout genre, soit un véritable faussaire, voleur, artiste peintre, tueur à gage ? Londres, 2005-2010.
L'élégance, la culture, le savoir faire. Il ne fallait aucunement croire que j'étais un monstre sans éducation, sans manière. Malgré les aléas de la vie, n'était anglais et un anglais se devait de toujours avoir l'allure d'un gentleman, même s'il s'agissait d'un gentleman tueur... Aussi était-il bien impossible de savoir ce qu'il y avait dans l'esprit de mon illustre personne.
behind the screen
Prénom • Nathalie Pseudo • Brune Avatar • Matthew Bomer Accepte un doublon d'avatar • non Avis sur le forum • Ta mère 8D Code du règlement • ici
FICHE PAR ROMANE
Dernière édition par Neal Graham le Jeu 3 Oct - 8:42, édité 4 fois
Gabriel C. Eastwood ●Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités...
Parchemins Postés : 435 Arrivé à Rainmist : 27/08/2011 Ou te ballade tu en ce moment : Quelques part
Sujet: Re: Neal Graham •• ft. Matthew Bomer Sam 14 Sep - 13:13
Mon POTOOOO
Content de te voir parmit les fou
Je te souhaite la bienviendu avec tout les pains aux raisins que tu voudras ( sauf si Leïa elle passe par là XD ) Ta fiche m'a l'air interessante ( même si je sais que c'est pas fini tout sa ) pour le reste sache que l'on recherche un dealer ( Axel étant anciens toxico et d'autres qui continue dans ce milieu là donc si l'idée de James en dealer te tente pour un PV envoie moi des signaux de fumée ) Pour le reste je trouve ta fiche très enrichissante tu connais la maison je pense avoir tout dire est hâte de croisé un jours ta route en RP charmante boite de conserve ( Vador XD )
Marion E. Brown
Parchemins Postés : 784 Arrivé à Rainmist : 21/01/2013 Ou te ballade tu en ce moment : Juste derrière toi...BOU!!!
Sujet: Re: Neal Graham •• ft. Matthew Bomer Sam 14 Sep - 14:02
Bienvenue beau gosse !!! ^^
Ryan Mc-Allister
Parchemins Postés : 14 Arrivé à Rainmist : 08/12/2012
Sujet: Re: Neal Graham •• ft. Matthew Bomer Sam 14 Sep - 16:44
Bienvenu a toi *regarde qu'il n'y ai pas axel dans le coin* Bon bah si jamais t'a besoin d'un médecin je serais ravis de te donner un rdv en privé :) *mode gros pervers OFF*
Neal Graham
Parchemins Postés : 20 Arrivé à Rainmist : 13/09/2013
Sujet: Re: Neal Graham •• ft. Matthew Bomer Sam 14 Sep - 17:10
merci à vous 8D
Gab, moi ça sera un pain au chocolat :p
B. Axel Jefferson Perfect Bad Boy ou presque
Parchemins Postés : 203 Arrivé à Rainmist : 02/10/2011 Age : 33 Ou te ballade tu en ce moment : En ville
Sujet: Re: Neal Graham •• ft. Matthew Bomer Ven 4 Oct - 16:10
Je te valide beau goss :mignon:Bienvenue a la maison :heat:si tu as un soucy n'hésite pas tu sais ou me trouver acolyte :yeah:une question me travaille toutefois (a) je te met dans le groupe Mortel ou Chasseur ?
Neal Graham
Parchemins Postés : 20 Arrivé à Rainmist : 13/09/2013
Sujet: Re: Neal Graham •• ft. Matthew Bomer Ven 4 Oct - 19:28
wesh dude, je suis un tueur d'humain, t'en déduis quoi? mdr so mortel c'est ok :p
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Sujet: Re: Neal Graham •• ft. Matthew Bomer
Neal Graham •• ft. Matthew Bomer
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